L'importance des quotas BIS
+ Analyse du texte de loi, l'arrêté du 13/12/2018
Le texte de l’arrêté fixe cette condition de cette manière :
« Les candidats relevant de la formation professionnelle continue, telle que définie par l’article L. 6311-1 du code du travail, et justifiant d’une durée minimum de trois ans de cotisation à un régime de protection sociale à la date d’inscription aux épreuves de sélection prévues aux articles 5 et 6 ». Attention, les trois années de cotisation sont sujettes à interprétation d’un IFSI à l’autre. Des IFSI vous demandent le calculs «strict» des trois années, soit au total : 4821 heures, et d’autres IFSI non. Soyez vigilant, et demandez à tous vos anciens employeurs le relevé des heures à partir d’un certificat de travail.
Idem pour les candidats boursiers :
Texte officiel : « conformément à l’article L. 612-3-V du code de l’éducation, l’autorité académique fixe un pourcentage minimal de bacheliers retenus bénéficiaires d’une bourse nationale de lycée ».
En conclusion, nous avons bien trois grandes familles sur l’échiquier du recrutement à l’intérieur des IFSI à partir de 2019 :
- Les néo-bacheliers : ils sont en train de passer le bac.
- Les reconversions professionnelles
(candidats avec trois années de cotisation à la sécurité sociale en tant que salarié).
- Les candidats en réorientation qui ont suivi des études dans un domaine autre que celui du secteur infirmier.
Selon la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), le nombre d’infirmiers augmentera de 50% en 2040. L’explication de cette augmentation est simple : la demande de soins croissante, conséquence du vieillissement de la population ! De même, l’on peut s’attendre à une augmentation de l’exercice en libéral (IDEL). Cette augmentation, elle, est la conséquence du manque de place à l’intérieur des hôpitaux, et à la priorité de l’ambulatoire. L’hospitalisation de jour entraîne des soins à la personne à domicile.
