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TEXTE 1
Alors que l’automobile a mauvaise presse, l’intérêt pour les voitures anciennes, paradoxalement, ne cesse de croître. Gaëtan Mangin, doctorant en sociologie à l’université d’Artois, a tenté de comprendre les raisons de ce phénomène.
Cette tendance s’inscrit dans un mouvement générationnel qui prône la valeur patrimoniale de certains véhicules, mais aussi des valeurs politiques comme la lutte contre l’obsolescence programmée ou contre la consommation de masse. Ainsi, les « youngtimers » – des voitures de collection dont l’âge se situe entre 20 et 30 ans mais qui restent trop récentes pour être acceptées comme telles par la Fédération internationale des véhicules anciens (FIVA) – font l’objet d’un véritable engouement ces dernières années.
Pour les amateurs, la voiture de collection renvoie non seulement à l’image d’un capital dans lequel investir, mais s’impose aussi comme une forme de rejet de l’expérience contemporaine de la route et de l’automobile. La voiture ancienne permettrait ainsi de retrouver le goût de l’autonomie et de la débrouillardise ; de revendiquer sa liberté et sa responsabilité individuelles plutôt que la sécurité et l’automatisation. Contrairement à la logique dominante, la voiture de collection offrirait aussi une expérience authentique de la route, à rebours « des logiques d’efficacité, de rentabilité et du fonctionnalisme urbain qui a produit les autoroutes ».
Questions
a) Donnez un titre au texte.
b) Dégagez les idées principales.
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Texte 2
Chaque année, plus de 40 000 décès sont attribuables à une exposition des personnes âgées de 30 ans et plus. Le Psas, un programme majeur pour aider à lutter contre la pollution de l’air.
Chaque année, près de 40 000 décès sont attribuables à une exposition des personnes âgées de 30 ans et plus aux particules fines (PM2,5). La pollution de l’air a des effets avérés sur la santé et reste le premier facteur de risque environnemental en France et dans le monde, notamment dans le contexte de changement climatique et de crise énergétique que nous vivons. Par ses travaux, Santé publique France montre que la mise en place d’actions visant à réduire durablement la pollution atmosphérique permettrait d’améliorer la santé et la qualité de vie de la population. Grâce au programme de surveillance air et santé (Psas) et aux résultats qu’il produit depuis sa mise en place en 1997, l’Agence surveille et caractérise les effets à court et long termes de la pollution atmosphérique sur la santé, et réalise des évaluation quantitatives d’impact sur la santé (EQIS). Cette année, le Psas de Santé publique France a 25 ans d'existence. L’occasion de revenir sur l’histoire du programme, les actions menées et les études publiées en lien avec nos partenaires nationaux et régionaux.
En 2017, Santé publique France a réalisé une présentation animée (storymap) qui retraçait l'histoire du programme et les faits marquants des 20 dernières années. Depuis, Santé publique France a poursuivi ses activités de surveillance et de développements méthodologiques. Retrouvez ci-après les éléments marquants des cinq dernières années.
La formation est essentielle pour que les acteurs locaux et les collectivités puissent mettre en place des évaluations quantitatives d’impacts sur la santé de la pollution atmosphérique, EQIS-PA, outil très utile pour guider les actions visant à diminuer l’impact de la pollution de l’air. Ces EQIS-PA ont pour but d’aider à la décision vis-à-vis d’interventions destinées à diminuer la pollution. Elles permettent en effet d’estimer les bénéfices atteignables pour la santé de scénarios d'amélioration de la qualité de l’air.
Questions
En vous appuyant sur votre expérience personnelle et / ou professionnelle, commentez et argumentez le texte ci-dessus.
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Alors que commence le Défi de janvier, (Dry January) dont il est l’un des initiateurs en France, Mickael Naassila, président de la Société française d’alcoologie (SFA), déplore que « les professionnels de santé questionnent trop rarement sur la consommation d’alcool ». Professeur de physiologie à l’université de Picardie et neurobiologiste de l’addiction à l’alcool à l’Inserm, il rappelle les nombreux bénéfices pour la santé de l’abstinence.
L’opération, qui consiste à cesser, ou du moins à diminuer sa consommation d’alcool, marche très bien. Des institutions et des villes nous soutiennent. Rappelons qu’elle a été créée en Angleterre en septembre 2013. En France, c’est la quatrième édition. Environ 10 % des Français y participent, selon les sondages. En janvier 2022, il y avait eu 15 000 téléchargement l’application try dry accompagne les participants du « Défi de janvier »], soit une hausse de 15 %.
Il y a souvent une confusion, la campagne du « Défi de janvier » vise l’abstinence, certes, mais cela peut être aussi de réduire sa consommation d’alcool. L’enjeu est de déclencher une prise de conscience sur le niveau de consommation. Ce n’est pas moralisateur ni hygiéniste.
Plusieurs études anglaises ont montré un effet sur la fréquence de consommation. L’une d’elles mesurait que sept personnes sur dix consommaient moins d’alcool six mois après ce défi.
Questions
Quels sont les effets néfastes de la consommation d’alcool sur la santé ?
Qu’apporte le Dry January sur la vie quotidienne et les effets sur la santé ? Développez avec 3 arguments.
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Texte 4
La nature aime la variété. Au sein d’une classe d’enfants, des individus très divers se côtoient : des lents et des rapides, des têtes de classe et des têtes en l’air, des sensibles et des durs à cuire, des animaux sociaux et d’autres solitaires… On cherchera en vain un spécimen type. Sous l’œil des adultes, il arrive néanmoins que certains paraissent un peu moins normaux que les autres. Parce qu’ils crient trop fort ou apprennent moins vite. Parce qu’ils se mettent en danger. Parce qu’ils suscitent chez leurs éducateurs un sentiment d’inquiétude, voire d’échec. La France s’attache de plus en plus à les dépister. De nombreux sigles issus de la psychiatrie se sont diffusés : dys (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, etc.), TSA (trouble du spectre de l’autisme), TDAH (trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention), TOP (trouble oppositionnel avec provocation), etc. Ce phénomène fait débat : ces cas relèvent-ils de la médecine ou de l’éducation ?
Lorsqu’il s’agit de vie mentale, le seuil entre le normal et le pathologique est difficile à tracer. Il existe plus souvent un continuum. Cette ambiguïté sort renforcée par des études récentes suggérant que ces troubles renvoient à des forces autant qu’à des faiblesses. Par exemple, les personnes autistes identifient avant les autres les grains de sable susceptibles de ruiner des élaborations complexes. Les dyslexiques peinent en orthographe, mais développent des visions globales et stratégiques. Les dyspraxiques ont du mal à nouer leurs lacets, mais sont « beaux parleurs ». Ils brillent sur scène et crèvent l’écran, à l’instar des comédiens Jean Dujardin ou Daniel Radcliffe. Quant aux hyperactifs, ils se démarquent par leur créativité. On peut aller plus loin et estimer que ces handicapés ne le sont que par rapport à des normes sociales et scolaires, alors même que leur façon de voir et penser leur environnement est susceptible de nous rendre, collectivement, plus intelligents.
Cette thèse est à l’origine d’un paradigme révolutionnaire, la neurodiversité. La variabilité neurologique de l’espèce humaine serait nécessaire à nos sociétés, autant que la biodiversité l’est à notre survie. Dans Le Génie des dys, le neurologue Michel Habib va jusqu’à poser l’hypothèse d’un intérêt adaptatif de ces atypies du neurodéveloppement : notre époque, confrontée à des crises majeures, a besoin pour les penser de cerveaux câblés différemment. Les dys, TSA et autres TDAH seraient des « sous-produits non voulus » d’une évolution rapide de l’intelligence humaine. Typiquement, avec le déploiement de l’intelligence artificielle et de ChatGPT, les circuits cérébraux de la lecture et de l’écriture pourraient être recyclés pour d’autres fonctions, ce qui rendrait bientôt obsolète le diagnostic de dyslexie. L’hypothèse est fascinante. Elle laisse pressentir, derrière l’explosion d’enfants présumés hors norme, l’éclosion d’une humanité nouvelle.
Questions
Que pensez-vous du point de vue de l’auteur ?
Comment comprenez-vous le parallèle que fait l’auteur entre la neurodiversité et la biodiversité ?
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TEXTE 5
Selon l’Organisation mondiale de la santé, 9 % des décès en France sont liés à l’inactivité physique. Le gouvernement veut profiter de l’élan des Jeux olympiques pour faire du sport une « grande cause nationale ». Un objectif présenté ce mardi par la ministre dédiée
Les JO de Paris feront-i sortir plus de shorts et de baskets et ranger un peu les écrans ? L’ambitieux objectif du gouvernement de faire de la France « une nation sportive » – en 2017, après l’obtention des Jeux par la France, l’objectif de trois millions de pratiquants sportifs supplémentaires avait été affiché – passera par la promotion en 2024 de l’activité physique comme « grande cause nationale ».
Ce thème, lancé en juillet 2022 par Emmanuel Macron, était réclamé par des associations, des parlementaires, afin que les JO laissent une sorte d’héritage, vu aussi comme un moyen de lutter contre le fléau de la sédentarité.
D’après les projections scientifiques, l’inactivité physique va générer « un million de malades chroniques » d’ici à 2030 en France. L’idée est de « démultiplier les occasions de faire du sport tous ensemble », a expliqué mardi la ministre des Sports et des JO, lors de la présentation de l’opération depuis le Salon des maires à Paris, rappelant que selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 9 % des décès en France sont liés à l’inactivité physique.
C’est l’une des raisons pour laquelle l’exécutif veut essayer d’ancrer dans les têtes qu’il faut bouger au moins trente minutes par jour, marcher, faire un peu de vélo, jardiner… Cela correspond aux recommandations de l’OMS, et améliore la santé, physique (en réduisant par exemple les cas de diabète de type 2, mais aussi mentale, comme la dépression légère ou l’anxiété, à tout âge.
« La chaise tue », répète le cardiologue François Carré, très engagé sur le sujet, résumant de manière abrupte l’effet délétère sur la santé du fait de passer des heures en position assise. « Nos collégiens de 15 ans préparent leur infarctus à 30 ans », a-t-il encore appuyé mardi. D’après les projections scientifiques, l’inactivité physique va générer « un million de malades chroniques » d’ici à 2030 en France. « Qui va les soigner ? », s’est-il emporté.
Après l’arrêt brutal de la pratique sportive en 2020 et 2021 pour cause de pandémie et de confinements, la reprise s’est faite en 2022, selon l’Observatoire de la jeunesse, du sport, de la vie associative et de l’éducation populaire (Injep), tirée par la randonnée et la marche.
« Avec les trente minutes, on veut que chaque Français se dise à la fin de la journée « Est-ce que je suis à peu près au rendez-vous » » ?
Questions
a) Donnez les idées principales du texte. (seules trois seront prises en compte).
b) Mettez-vous à la place d'une infirmière scolaire, et donnez 5 idées d'action de prévention qu'elle peut mettre en place pour lutter contre les maladies et risques cités à l'intérieur de article.
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